Le bas niveau de la rivière Shipshaw nous révèle ces jours-ci son passé d’autoroute du bois, à une époque, pas si lointaine, où les billots étaient transportés par les rivières avant que les gros camions prennent la relève sur les routes forestières.
Le spectacle est saisissant quand on roule sur la route Coulombe à partir de la 172 en longeant la rivière Shipshaw. Des billes de bois, que les draveurs de l’époque appelaient de la pitoune ou des billots, tapissent le fond de la rivière. Ces billes submergées ou ces billots noyés font partie d’un volume inestimable de bois qui ne s’est jamais rendu à l’usine de pulpe ou vers les moulins à scie.
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